Sous l’apparente simplicité de la vie haut-marnaise, le numérique trace sa route discrète entre les ruelles et les places, connectant des habitants autrefois éloignés des grandes institutions. S’il reste des obstacles : couverture mobile inégale (présente surtout autour de Saint-Dizier, Langres et Chaumont, mais plus rare en périphérie selon l’Arcep), coût du matériel, culture numérique parfois intimidante – les progrès sont notables.
À Verdun-sur-le-Doubs, un chef d’entreprise raconte comment il gère à distance son activité artisanale grâce à la fibre, sans quitter son village d’enfance. À Laferte-sur-Amance, une ancienne institutrice anime des ateliers pour “démystifier le smartphone” chez les séniors.
La Haute-Marne, comme d’autres territoires ruraux, prouve que la transition numérique n’est pas réservée aux grandes villes. Elle se fait, pas à pas, sur les chemins bocagers de nos communes.
Les années à venir montreront comment la mayonnaise prend. Les habitants restent au cœur de l’invention d’un numérique de proximité, utile, accueillant, à visage humain. Parce que le défi n’est pas seulement d’avoir les outils, mais de les partager au fil du quotidien, et de faire rimer “territoire” et “connexion”.
Pour une Haute-Marne qui avance, sans rien perdre de sa douceur de vivre.